Alors que nous occupons l’Odéon depuis plus de 2 mois. Alors que plus de 100 lieux culturels en France sont occupés. Alors que notre lutte a dépassé le seul secteur culturel. Aucune de nos revendications n’a été satisfaite ni même entendue. Tant que cet état de fait sera constaté, nous continuerons cette lutte avec détermination.

 

Dans le cadre des vendredis de la colère, nous revendiquons cette action qui dénonce les oubliés du quoiqu’il en coûte. Bruno Lemaire, qui a dépensé sans compter pour certain, a laissé tomber les plus précaires et les plus pauvres. Nous ne pouvons rester immobile devant cette injustice sociale inouïe.

 

Nous dénonçons la réforme de l’assurance chômage qui va faire 2 milliards d’économie sur les plus pauvres et sur plus d’un million de travailleurs. C’est encore une fois les plus précaires qui seront les plus impactés. Nous demandons son abrogation.

 

Nous revendiquons une prolongation des droits de tous les chômeurs et chômeuses. Qu’ils soient intermittents du Spectacle, guides conférenciers, extras de l’hôtellerie, … ils n’ont pas travaillé depuis plus d’un an sans pouvoir recharger leurs droits. Il doit y avoir également des mesures pour les primo-entrants et les chômeurs en rupture de droit.

 

Nous revendiquons un plan de relance massif pour la culture pour accompagner les artistes et techniciens du spectacle. La reprise normale du travail va être long. Un fonds doit servir à multiplier les représentations dans des conditions sanitaires adaptés.

 

Nous revendiquons un accès aux congés maternité et maladie pour tous et toutes ainsi que des mesures pour les jeunes qui sont des victimes de cette pandémie et surtout de la politique de ce gouvernement qui n’hésite pas à sacrifier sa jeunesse.