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Le printemps est inexorable,

il sera social, culturel et solidaire.

Comuniqué du18 mars 2021.

Depuis le 4 mars, premier jour de l’occupation de l’Odéon, nous avons la sensation d’un changement de saison. Partout, des bourgeons poussent sous le silence, la sidération et la tristesse de cette dernière année. Nos occupations redonnent de la force.
 

Mais soyons vigilants.

Certes, les choix du gouvernement sur la fermeture des lieux de culture au profit du seul lien marchand est aberrante, mais la misère que cette crise entraine ne se résoudra pas avec la simple réouverture des lieux culturels. Nous aurons l’illusion d’une vie retrouvée mais cette réouverture doit s’accompagner des mesures sociales nécessaires.


Les 20 et 21 mars, comme depuis désormais 15 jours, nous serons dans la lutte et saluons celles et ceux qui la rejoignent. Nous continuerons jusqu’à complète satisfaction de nos revendications. Les occupant.es ne se laisseront pas voler leur printemps !

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Pour rappel nous exigeons :

• Abrogation de la réforme d’assurance chômage

• Prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous les travailleurs
précaires
• Baisse immédiate du seuil d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrants et intermittents en rupture de droits
• Garantie de tous les droits sociaux notamment congés maternité et maladie pour tous les salariés à l’emploi discontinu, et les artistes auteurs
• Plan massif de soutien à l’emploi et de reprise de l’activité dans tous les secteurs
• Soutien aux caisses sociales spécifiques du spectacle - retraite, formation, médecine du travail, congés spectacle, etc- dont l’existence est menacée par la baisse des cotisations

 

Et quitte à citer le poète, autant le faire en entier :

« La vie des vieux systèmes a éclos dans les énormes toiles d’araignée du Moyen- Age… Pourtant, il existe des gens qui croient au changement, des gens qui ont pratiqué le changement, qui l’ont fait triompher, qui l’ont fait fleurir… Mince alors!… Le printemps est inexorable »


Pablo Neruda, in « J’avoue que j’ai vécu »

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