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Le 1er mai ou journée internationale des travailleur·euses est une journée de lutte du mouvement ouvrier, en mémoire de la grève générale du 1er mai 1886 à Chicago pour la réduction du temps de travail à une journée de huit heures.

 

Le 23 avril 1919, parce que les travailleurs ont payé un lourd tribu pendant la guerre et sous la pression des mouvements révolutionnaires qui parcourent l’Europe, la loi des Huit Heures est votée. Il faudra attendre 1947 pour que le 1er mai soit inscrit comme un jour férié et chômé dans le Code du Travail à l’initiative d’Ambroise Croizat Ministre Communiste du Travail et de la Sécurité Sociale.

 

Aujourd’hui, dans un contexte sanitaire inédit, les dérives de notre système économique sont mises en exergue. Des pans entiers de notre société sont arbitrairement sacrifiés alors que celles et ceux qui sont en première ligne croulent sous la charge de travail.
 

Toutes et tous, nous avons droit à une protection sociale digne.

Aujourd’hui, nos revendications sont :

- Le retrait, pur, simple et définitif de la réforme de l’assurance-chômage

- Le maintien des droits pour tou·te·s les chômeur·se·s, de la période de crise jusqu’à la reprise totale des activités

- La baisse du seuil d’heures minimum permettant l’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrant·e·s et chômeur·se·s en rupture de droits.

- L’accès de tou·te·s les travailleur·se·s précaires en emploi discontinu à la protection sociale

- Un plan massif de soutien à l’emploi, impliquant aussi les jeunes, pour une véritable reprise de tous les secteurs empêchés

- Le refinancement des caisses sociales et la garantie du maintien de l’ensemble des droits sociaux, notamment formation, retraite, santé et prévoyance, médecine du travail

- Des mesures immédiates permettant l’accès de tou·te·s aux congés maternité, paternité et maladie, indemnisés au sein de la sécurité sociale

- Des mesures spécifiques face à la précarité des jeunes

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